mercredi 26 septembre 2007

On ne faisait que se sourire

Il est loin le jour ou je suis venue pour la première fois chez TBF. Je ne savais pas trop ou j’allais débarquer, je ne savais pas trop ce que j’allais voir et qui j’allais rencontrer.

Et aujourd’hui les 22 semaines de se sont écoulées. Je n’ai pas vu venir ce jour.
Il est vrai que j’ai hâte de rentrer chez moi, pour revoir ma famille, mes amis et partager avec eux ce que nous avons vécu chacun de notre côté pendant 5 mois et quelques. Il est vrai aussi qu’il y a eut des moments ou je me suis sentie seule, des moments ou je me disais que jamais je ne pourrais avoir des relations sociales avec les gens de ce pays. Je m’étais fais une raison et ne voyait pas de vie possible ici pour moi.

Et puis au fur et à mesure de l’avancement de mon travail, je suis rentrée en contact avec les gens de l’entreprise, du bureau mais aussi de l’atelier. La langue est un problème quand on ne parle pas vietnamien pour communiquer avec les gens d’en bas. Mais il a existe un autre mode de communication qui m’a surpris, le langage du corps : les expression du visage, l’intonation, les regards. Les jours passent, les visites quotidiennes dans l’atelier se poursuivent et au final je me rends compte qu’on communique. Il ne suffit de pas grand-chose. Un salut pour dire bonjour, le pouce levé pour dire qu’on est d’accord, des yeux grand ouverts pour montrer qu’on ne comprend pas, des sourires de sympathie … c’est sur, ce n’est pas une discussion, mais ça a pris beaucoup de valeur a mes yeux.

Une femme qui m’offre des fleurs un matin, une autre qui me dit qui me demande régulièrement de lui donner mes boucles d’oreille, des échanges de friandises au bureau …

Ces gens m’ont beaucoup appris. Lors des observations sur les lignes, quand je leur expliquais avec des signes que je comprenais pas quelques choses, ils tentaient de m’expliquer. Lors des interviews, les chefs de ligne ont toujours répondu présent et m’ont communiquer leur critiques et leur idées.
Au bureau, la première étape a été de m’habituer à l’accent anglais vietnamien. Les managers et assistants ont eux aussi toujours été disponibles pour me répondre.

Et demain je m’en vais. Et quelque part, je suis morose de partir et de dire aurevoir à ces gens avec qui j’ai directement et indirectement travaillé. Une poignée de main, et ce sera tout. J’aimerai leur dire que j’ai eut beaucoup de plaisir à travailler avec eux et pour eux, mais cela ne sera pas possible… J’espère que mon travail les aidera, leur servira.

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